Le Sage Homme est une agence spécialisée en coaching en écriture, ghostwriting et storytelling. 

Et si la porosité était une compétence ? Si se laisser infuser par d’autres disciplines nous permettait de mettre en perspective notre propre discipline de prédilection par effet de comparaison, corrélation, connexion… ?

Retour sur la soirée FLUPA (mai 2024), où j’ai pris plaisir à échanger à cette table ronde « Taratata du design »,  avec des invités explorant une expertise commune -l’écriture-, mais dans des champs d’application éclectiques.

A savoir : Amandine Agić (Ux writer), Louise Prévot (Ux writer), Thomas Yeddou (Ghost writer ) et Romain Bonnefond (Product Designer) qui en chef d’orchestre a préparé et animé la soirée en partenariat avec hekko. Romain a lancé la balle après l’avoir chauffée, pour une table ronde « ricochets ».

J’ai trouvé cette proposition vraiment originale : décloisonner les expertises pour se concentrer sur les points communs potentiels.

Faire ricocher les pratiques entre elles pour mieux appréhender l’écosystème de chacun et trouver des parallèles ou des intersections.

Le mot commun, emprunté par tous, celui qui est sorti victorieux, c’est : « contraintes ».

Ghostwriter, écrivain, ux writer, uxproduct, chacun compose à partir de contraintes.

Si l’écrivain a le luxe de choisir les siennes (sauf pour une commande d’écriture), il n’est pas pour autant préservé de contraintes inconscientes.
Dans une équipe bien organisée, avec un ux writer à chaque étage, les contraintes inconscientes ne rôdent pas longtemps : l’intelligence collective est le meilleur garde-fou.

Les scénaristes et les ux writers sont ceux qui partagent le plus de similitudes dans l’organisation de leur pratique.

La créativité se cadre lorsqu’elle a l’ambition de faire émerger un produit qui porte des enjeux multiples, aiguisés et non hermétiques.

Chacun a pu s’accorder sur un point : la répétition du rituel pour écrire ses idées, ses notes, ses ruminations est un pré-requis pour entretenir le muscle. Un terreau qui s’entretient, et pas nécessairement assis. Vive la marche créative.

La question de clôture (qui tue) : « Et Chat GPT, vous l’utilisez ? »

Nous avons tous reconnu l’utiliser pour sculpter une réflexion, une analyse, une piste, mais sans lui donner plus d’autorité. Puisque Chat GPT ne porte pas le projet, on en fait un assistant, point. Et parfois, pour obtenir une réponse pertinente, il faut boxer avec endurance. Nous ne nous privons pas de ce compagnon de jeu dont nous restons maîtres.

Comment pourrais-je lui déléguer l’autorité d’un projet que je souhaite concevoir en mon âme et conscience ?

Bref, ce fut une soirée douce, effervescente, avec un public attentionné, curieux et généreux. De la porosité sans polémique et le plaisir d’échanger.

Elle s’est terminée par un plaisir partagé : un apéritif généreux avec des plateaux délicieux, de très bons vins et une belle tireuse de bière.

Le seul qui n’a pas bu? Chat GPT.

Merci à tous les participants, public, partenaires et à Hekko pour l’accueil chaleureux.

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