Contacter un coach et une Ghostwriter et leur confier son projet à écrire, réécrire, finaliser ou s’en remettre à l’IA ?
Un collègue évoquait ce dilemme dans un post, tranchant en faveur des lecteurs-correcteurs professionnels, même pour les projets auto-édités.
Car l’investissement financier vaut bien la garantie de qualité, l’aboutissement du travail de création et la commercialisation d’un ouvrage assumé.
Il comparait l’édition à compte d’auteur et la publication par une grande maison : le pourcentage de l’auteur sera nettement plus important dans le premier cas, tandis que la part réservée à l’auteur sera relativement faible dans le second (avec une prise en charge de la correction).
Ce qui rentabilise l’investissement dans un travail de correction ou de réécriture pour une auto-édition.
Ajoutons à cela le « climat d’écriture ».
D’après ce que nous expérimentons chaque jour, la valeur du rapport humain et du soutien de professionnels est inestimable pour l’écrivain en bout de course ou en amorce de projet.
S’en remettre à un logiciel de correction ou à Chat GPT éradique d’emblée toute empathie, sensibilité, engagement et répondant.
Or dans tout projet de création, des parts non négligeables de confiance et d’affect sont en jeu.
L’auteur a souvent besoin d’une écoute active, d’un renforcement et d’un sentiment de continuité pour mettre son œuvre en circulation.
De sentir qu’il fait partie d’une communauté de pensée éphémère au service de son projet.
Les personnes accompagnant l’auteur (coach, bêta-lecteur, ghostwriter, rewriter, correcteur) sont qualifiées pour entrer dans la dynamique d’une écriture et la conduire vers ses lecteurs.
Ce qui permet à l’auteur d’intensifier sa démarche et son désir de transmission.
La maturation d’une création nécessite une dimension de confiance réciproque. Il est bien question de climat et de disposition, d’approche sensorielle, organique, psychique.
Ce travail de fond repose sur un feedback humain, sensible, des seuils de franchissements, des Eurêka ! mutualisés.
Avec l’IA, excellent outil de recherche, de synthèse et d’organisation, on prend le risque d’une dépersonnalisation de l’accompagnement.