Les textes du nombril, les textes dégraissés d’affect et les textes qui touchent juste.
Certains textes partent de la zone du nombril et n’en sortent pas. Des récits peinant à quitter leurs gonds pour toucher un lectorat. Une forme d’autosabotage inconscient, peut-être. Il y a aussi des textes dégraissés d’affect, techniquement virtuoses, mais dont les enjeux échappent au lecteur, qui a un peu faim d’humanité. Un autre knockout. Et il y a les textes qui offrent un shoot d’émotions intenses, puissantes, sidérantes, d’une honnêteté décapante, dans un enrobage particulièrement savoureux et bien calibré. Parfois, le pouls bat dans le bégaiement des mots ou la structure d’une phrase, plutôt que dans l’exploitation directe du thème et des motifs. On reconnait ces textes aux impulsions qu’ils suscitent en nous, à l’inspiration qu’ils relancent, comme un jeu, d’eux à nous. Ils nous poussent à chercher notre voix, la forme et le fondement de notre pulsion de création.
La charge mentale de notre création
Pourquoi se priver du temps de repos inhérent au processus d’écriture ou d’un soutien professionnel stimulant ? Ce moment où on ne se comprend plus, où on ne sait pas si on a finalement respecté ses intentions, si elles ont dérivé et fusionné avec des motivations plus artificielles. Ce moment où on a tant cravaché qu’on a perdu du souffle. Ce moment de flou, où la structure et le fond sont des formules mathématiques qu’on connaît par cœur, mais qui n’apparaissent plus dans leur clarté, leur pertinence, leur adéquation. Que fait-on de ce moment ? On en fait une jachère qui peut durer longtemps, mais qui est nécessaire au rebond conscient. Prendre du champ, et revenir renforcé par les processus inconscients qui commencent à se charger de lumière. Ou bien, on le confie à un professionnel qui prendra le relai. Quelqu’un qui portera momentanément la charge mentale de notre création. Et dont l’approche permettra de dénouer les intentions, comprendre sa propre structure, la rendre plus cohérente, développer des personnages, des enjeux, mieux déterminer les voix qui portent le récit et les jeux d’alternance, construire enfin une structure organique qui exalte le contenu. Maîtriser cette adéquation est un travail de fond. Savoir écrire, avoir un style et des idées puissantes, cela ne suffit pas à construire un livre. Avec le Sage Homme, on vous apporte cet éclairage qui vous propulse dans l’action, la consolidation et la finalisation.
Histoires de manuscrits.
Le trajet d’un manuscrit peut être incongru. Des manuscrits se bousculent dans les tiroirs ou les disques durs, tandis que leurs auteurs ont traversé plusieurs étapes de vie. Certains n’ont pas enterré leur désir de faire émerger leurs textes. Ils accordent de la valeur à tous ces états transposés, ces idées surprenantes, ces jeux de mots, cette structure et ce rythme singulier qui méritent une réactualisation. Peut-être un coaching combiné à un accompagnement éditorial complet, avec une restructuration et une réécriture, ou bien des arrangements, un enrichissement et un renforcement. Et certainement une publication. Quand la poussière est tombée, quand le projet devient création, quand l’auteur assume, le livre exige toutes ses dimensions et tend vers son accomplissement…
Préface de Jouvenceflore de Bernard Anton.
C’est toujours une joie d’accompagner des auteurs francophones dans leur parcours. Bernard Anton, auteur canadien que j’ai eu le plaisir de guider depuis sa première pièce, vient d’achever sa troisième œuvre, Jouvenceflore. J’ai eu l’honneur d’écrire la préface de ce nouveau texte, que je partage sur le blog du Sage Homme. Lionel Parrini. Préface. Jouvenceflore : un conte initiatique au cœur des cycles de la vie. Avec Jouvenceflore, Bernard Anton nous offre une œuvre singulière, à la croisée du conte et de la pièce de théâtre. Légère dans sa forme, profonde dans ses questionnements, cette création explore les grandes aspirations humaines : la jeunesse éternelle, la quête de l’immortalité, et l’insatiable satisfaction des désirs. Une réflexion à plusieurs voix, portée par des personnages-miroirs, où l’homme dialogue avec ses contradictions. Un face-à-face symbolique et universel. Au cœur de l’œuvre, deux protagonistes : Tom1, le vieil idéaliste, et Tom2, le jeune matérialiste. À travers leur dynamique de contrastes et de résonances, Jouvenceflore esquisse une danse philosophique. L’écriture délibérément naïve de Bernard Anton crée une atmosphère ludique et onirique, tout en laissant place à des sous-textes riches et subtils. La nature, omniprésente, est un personnage à part entière, un juge silencieux, essentiel, témoin de nos aspirations parfois destructrices. Trois grands thèmes tissés dans un récit initiatique. La force de Jouvenceflore réside dans son exploration de thèmes universels abordés avec poésie et légèreté… La quête de l’immortalité : la recherche de la « Jouvenceflore » met en lumière l’obsession humaine à vouloir défier le temps, au mépris de l’harmonie avec la nature. Les désirs contradictoires : les échanges de rôles entre Tom1 et Tom2 révèlent les limites des aspirations individuelles. Une insatisfaction sourde habite chacun, jeune ou vieux. Le rapport à la nature : subtilement critique, la pièce interroge notre exploitation effrénée des ressources natu relles, observant la fracture essentielle entre l’homme et son environnement. Une œuvre ludique et réflexive. Jouvenceflore offre une immersion accessible mais complexe. Sa tonalité légère, ses dialogues rythmés et ses scènes vivantes font émerger un terrain fertile pour l’imaginaire des spectateurs de tout âge. Cette pièce s’adresse à tous, chacun y trouvant un écho à ses propres désirs et responsabilités. Les dialogues, soigneusement montés, invitent à une mise en scène immersive où la tension dramatique se combine à des flashs de poésie et d’émotion. Chaque échange devient un miroir de nos fragilités, de nos forces, et nous renvoie à la puissance de nos propres quêtes. Une invitation à méditer sur nos aspirations. Jouvenceflore est une réflexion sur la condition humaine. Elle interroge notre obsession pour l’éphémère, nos rêves de maîtrise absolue et notre difficulté à accepter les limites imposées par la condition humaine. Avec ses accents poétiques et philosophiques, elle suscite chez le spectateur une stimulation interrogative : celle d’imaginer sa propre quête de jouvence ou encore, d’autres quêtes compensatoires.
Déléguer l’écriture de son texte.
Votre histoire mérite d’être écrite, même si vous ne souhaitez pas la rédiger.Vous avez une idée de roman. Une intrigue vibrante, un personnage qui ne vous quitte plus, une expérience à transmettre…Des notes à structurer en un récit. L’acte d’écrire ne vous attire pas et pourtant, vous voulez rester l’auteur de cette histoire. L’expertise et l’approche du Sage Homme vous le permettent. Notre démarche commence par un coaching personnalisé : un temps d’échange pour explorer et clarifier votre perception et vos idées. Nous vous aidons à définir la structure idéale qui révélera toute la richesse de votre projet. C’est une étape clé qui confère à votre histoire une base solide et singulière. Ensuite, nous travaillons sur le dispositif d’écriture. Notre ghostwriter s’empare de votre structure validée pour élaborer, développer et enrichir votre texte. Chaque mot est sélectionné pour refléter votre intention, chaque ligne est écrite pour traduire votre univers. Et c’est votre voix qui résonne dans chaque page. L’œuvre est bien entendue signée de votre nom. Enfin, vous décidez de la suite : Souhaitez-vous présenter votre roman à nos éditeurs partenaires ou gardez-vous la liberté de le proposer à vos propres contacts via l’autoédition ? Nous transformons vos idées en livres, tout en respectant votre approche, vos souhaits et votre statut d’auteur. Prêts à voir votre histoire se construire ? Parlez-nous de votre projet, nous offrons la séance zéro.Pour en savoir plus sur cette séance, c’est par ici : https://lnkd.in/d3zKKN7S
Training de groupe
Par Lionel Parrini. Comment guider sans diriger ?Insuffler un état de créativité sans empiéter ? Lors du training collectif que j’ai récemment initié pour préparer un tournage, j’ai été confronté à un enjeu fondamental : trouver l’équilibre et le point de neutralité dans mon rôle de coach. Il s’agissait de permettre : 1/ À l’artiste qui m’a confié cette mission de rester pleinement maîtresse de son univers créatif (éviter la démarche intrusive). 2/ Aux participants d’être non seulement interprètes, mais aussi auteurs de leurs compositions improvisées et autonomes dans leurs incarnations. Ce double équilibre – entre respect de l’intention artistique et liberté des interprètes – a nécessité une posture stratégique dont voici quelques clés : 1/ Favoriser une parole collective et inclusive.La session a débuté par des exercices permettant à chacun de s’exprimer dans un cadre ludique et bienveillant. Ce travail sur la voix et les émotions a fondé un principe de communauté tout en respectant la singularité de chaque participant. 2/ Encourager l’exploration individuelle.À travers des improvisations personnelles et des dynamiques de groupe, j’ai veillé à ce que chaque comédien puisse explorer librement son rapport au personnage. L’objectif : que chacun se sente acteur et auteur de sa propre création, sans vision extérieure imposée,avec juste ce qu’il faut de suggestion et d’encadrement. 3/ Maintenir une posture d’écoute active.Mon rôle a été celui d’un facilitateur, plus que d’un guide et réalisateur. En proposant un cadre clair mais ouvert, j’ai cherché à donner les outils nécessaires à l’expression sans en dicter le sens. 4/ Respecter l’intention de l’artiste.Tout en m’assurant que les exercices soient adaptés aux besoins des acteurs, j’ai gardé en tête l’univers et les attentes de l’artiste à l’origine du projet. Cette neutralité a été essentielle pour préserver l’authenticité de l’œuvre. Cette expérience m’a rappelé à quel point structurer une créativité collective n’est pas contradictoire. Le curseur est placé sur l’amplification. L’anticipation et la pré-structuration ne brident pas l’expression, elles permettent au contraire de concentrer l’énergie dans le présent, dans l’émotion, et dans l’interaction. Je garde de cette session l’image d’un équilibre en mouvement, où la neutralité n’est pas une absence, mais une présence subtile au service des autres. Savoir s’effacer sans dissoudre sa présence, c’est donner naturellement l’élan aux participants de faire émerger leur juste place dans une créativité consciente, assumée, singulière.
Les Poétiseurs (le Cercle des poètes d’entreprise)
Sous l’impulsion de Vincent Avanzi, conférencier, poète et auteur de « Poetic leaders », les Poétiseurs viennent réenchanter les forces vives de vos entreprises et coécrire de belles perspectives. 33 poétesses et poètes, dont Lionel Parrini, vous accompagnent via des interventions et des animations individuelles et collectives (performances scéniques, happenings, formations RH/RSE sur le leadership ou la créativité, ateliers sur le pouvoir des mots et l’art oratoire, animations en séminaires ou soirées, conseil en identité poétique de marque…) Au plaisir de vous accompagner, et une très belle année 2025 de la part de toute l’équipe du Sage Homme !
La séance Zéro avec Le Sage Homme
La séance Zéro avec Le Sage Homme. Toutes nos offres ouvrent droit à la séance « zéro ». Ce premier entretien permet de découvrir le projet du client, de lui faire vivre notre approche et de lui transmettre les modalités d’une potentielle collaboration. Dès la séance découverte, nous activons nos valeurs au service de la démarche de l’auteur.e ou de l’entreprise :L’écoute : Nous cherchons à écouter et percevoir les non-dits autant que les déclarations d’intention.La créativité : Nous n’appliquons pas de méthode unilatérale, mais une expertise pragmatique et intuitive adaptée à chaque processus de création.L’audace : Nous vous encourageons à bousculer les cadres pour construire le votre.La joie : La composition est un jeu, nous vous invitons à insuffler à votre projet l’énergie de l’enfance.La bienveillance : En abolissant toute forme de jugement, nous sommes là pour rendre l’aventure possible.L’intégrité : Aujourd’hui, les nombreux sites et ouvrages mis à disposition pour apprendre à écrire un bon pitch ou une bonne histoire ne suffisent pas. Le savoir-faire prend tout son sens et sa force s’il célèbre votre personnalité, votre sensibilité, votre expérience, vos valeurs, votre savoir-être.
La communication stratégique
Pendant que j’animais un atelier en entreprise, un responsable m’a lancé ce défi : « Pourriez-vous m’aider à parler de mon projet d’une manière vivante et pertinente ? » Cette requête résonnait parfaitement avec ma démarche d’accompagnement. Nous avons donc travaillé à construire cette expérience riche et éclairante, puis d’autres entrepreneurs m’ont sollicité pour élaborer leur forme de présence en public, affiner le chemin de fer de leurs prises de parole et maîtriser les techniques scéniques. Ces rencontres m’ont permis de comprendre à quel point une parole juste, sensible, solide et incarnée peut transformer une communication ordinaire en un événement marquant. Mon approche repose sur trois piliers : Le storytelling : réaliser et incarner ses idées L’éloquence : porter ces idées avec une voix puissante La communication stratégique : manifester sa singularité avec dextérité. Ce n’est pas une méthode figée, mais un dispositif qui s’adapte à chaque personne avec ses besoins, ses élans, ses audaces et toutes les nuances qu’ils impliquent. Je connaissais un entrepreneur qui hésitait à se livrer. Ensemble, nous avons travaillé sur son récit, affûté son discours et cultivé son expressivité. Ce travail a transformé et renforcé son événement. Mais il a surtout redessiné sa manière de s’exprimer auprès de ses clients, de ses collaborateurs, de ses associés et de ses proches. En s’autorisant à poser un regard singulier sur le monde, il a découvert une façon de s’inscrire pleinement dans sa parole, avec clarté et puissance. C’est exactement ce qui m’anime : trouver avec chacun le chemin qui lui correspond en l’accompagnant à écrire et incarner son juste rôle.
Les inventeurs chez Albin Michel
En juillet 2024, j’ai été invité par Capgemini Paris à une soirée spéciale organisée au Carrousel du Louvre. Un concours de nouvelles, qui a rassemblé 19 auteur.e.s autour du thème de la projection et qui connait un dénouement extraordinaire : la publication d’un recueil chez Albin Michel. J’ai eu le plaisir d’accompagner chacun de ces auteur.e.s en coaching et j’ai éprouvé un immense plaisir à les voir publiés.